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2 articles seulement
Retours gratuits sous 7 Jours.Détails
GAMMA+ ELECTRONIC
66%Évaluation du vendeur
69 Abonnés
Vitesse d'expédition: Excellent
Score Qualité: Très Mauvais
Avis des consommateurs: Bon
Si la nouvelle DualSense accroche autant l’oeil, c’est principalement grâce à son mélange tranchant de matières et de couleurs avec quelques parties en plastique noir semi-brillant, d’autres en blanc mat, d’autres en blanc brillant, et enfin quelques éléments carrément translucides comme la croix directionnelle et les boutons de façade, rappelant immédiatement les PSP blanches de première génération. L’ensemble est en tout cas assez élégant, clairement plus moderne que la DualShok , avec une qualité de fabrication en hausse à tous les niveaux, à commencer par la rigidité générale : contrairement à la génération précédente, ici point de grincement quand on applique une torsion à la manette, et surtout une meilleure résistance aux différentes forces.
De nets progrès sont visibles aux niveau des ajustements, l’assemblage de la manette se faisant sans vis apparente et le passage d’une pièce à l’autre nous semblant plus maîtrisé. Appuyée par son poids, qui passe à 282 grammes, soit 50 grammes de plus que la DS4, et 5 grammes de moins qu’une manette Xbox Series avec ses piles dans le compartiment.
Après une certaine stagnation entre les DualShock 1, 2 et 3, Sony avait fini par faire évoluer son design vers la DualShock 4, agrandissant les poignées pour une prise en main plus adulte et faisant (enfin) évoluer ses gâchettes vers quelque chose de plus confortable et plus précis. La DualSense accentue cette tendance en augmentant l’épaisseur des poignées à leur base, et en les rallongeant de quelques millimètres. Assez étonnamment, là où la DS4 montrait quelques arêtes, au niveau des plateaux des boutons et de la croix directionnelle par exemple, la DualSense y met des courbes plus douces, alors que la rondeur des poignées de la dernière DualShock est ici remplacée par une zone un peu plus anguleuse. Ces changements, qui restent tout à fait mineurs en termes de dimensions, modifient pourtant grandement la prise en main. La manette semble immédiatement plus grosse et accueille beaucoup mieux la paume des mains, avec des doigts moins serrés pour maintenir l'ensemble. Après des heures de jeu sans la lâcher, nous avons apprécié cette nouvelle position, beaucoup plus reposante, qui n’est pas sans rappeler celle des Nacon revolution Unlimited et Thrustmaster eSwap Pro Controller, deux manettes encore plus volumineuses.
En grossissant de la sorte, la DualSense s’écarte assez nettement de la Manette Xbox Series, prenant certes l’ascendant de la taille mais réussissant à conserver une meilleure accessibilité pour les mains d’enfants, du moins à partir de 8 ans environ. L’accès aux gâchettes est d’ailleurs facilité par la rondeur des poignées à l’extérieur, laquelle permet de se positionner plus ou moins au-dessus de la manette, mais aussi par un léger raccourcissement de la courbe extérieure qui place les boutons de tranche en biais de quelques degrés à peine.
Notez enfin la présence d’un léger grip sur la partie basse des poignées, une texture fine et légèrement rugueuse, qui améliore le contact entre la paume et la manette, mais sans être aussi présente que chez la concurrence. Cette texture est d’ailleurs assez joliment réalisée puisque le plastique prend en surface la forme de milliers de carrés, ronds, croix et triangles, pour rappeler l’appartenance de la manette au monde PlayStation.
Mis à part ce léger changement sur l’angle des boutons de tranche, le mapping de la manette reste quasiment inchangé. On conserve donc le placement symétrique historique des sticks analogiques qui fait tant débat, avec désormais un entraxe de 50 millimètres contre 52 sur la DS4. Et oui, les sticks ont bien été approchés du centre d’un millimètre chacun, ce qui pourrait faire hurler au scandale n’importe quel joueur habitué à l’asymétrique. Pourtant, leur accès est bel et bien facilité par la nouvelle forme des nouvelles poignées. Et au-delà de ce débat, des goûts et habitudes de chacun, nous n’avons rencontré ni difficulté, ni fatigue à jouer dans ces conditions plutôt qu’en asymétrique.
Quant aux sicks eux-mêmes, ils perdent très légèrement en diamètre (moins d’un millimètre) par rapport à ceux de la DS4 mais restent à peine plus larges que ceux de la manette Xbox Series. Leur angle maximal, leur hauteur et leur profondeur restent inchangés, mais ils profitent d’un grip plus marqué sur la couronne et semblent être faits dans un matériaux plus dur que leurs prédécesseurs. Le résultat est globalement bon, juste un tout petit peu plus glissant que sur DS4 ou manette Xbox quand le stick est penché au maximum.
La croix directionnelle de la DualSense reste très proche de celle de la DS4. Elle conserve grosso-modo son format, avec les quatre directions sur une même coupole, mais qui ressortent indépendamment au niveau de la coque. Le toucher est bon, parfaitement doux et silencieux, et la croix se montre à la fois polyvalente et performante, tant pour les directions opposées que pour les rotations. On est tout de même à l’opposé de la dernière proposition de Microsoft, pour un résultat complètement différent en termes de ressenti. C’est un peu moins précis, les directions sont à peine plus floues vu l'absence de clic, mais c’est aussi plus agréable à manier dans les menus comme en jeu, et puis c’est parfaitement silencieux.
On peut en dire autant des boutons de façade qui perdent leur côté “clicky” et voient leur seuil d’activation réduit au minimum. Leur manipulation est agréable, l’appui est plus doux, et pourtant ces touches conservent tout de même une bonne réactivité à l’appui comme au retour, grâce à une profondeur d’action réduite à un millimètre seulement. Les boutons sont donc plus réactifs que sur la manette Xbox Series, avec un chapeau qui se positionne plus fermement dans son logement. Ca reste tout de même moins performant sur les appuis répétés que sur une une Razer Raiju Ultimate ou une Thrustmaster eSwap Pro, mais pour le grand public, le compromis semble idéal.
C’est effectivement du côté des gâchettes que l’on commence à toucher du doigt (sans mauvais jeu de mot) la véritable nature de la DualSense. Déjà, nous sommes face à une proposition proche des DS4 en termes d’angle et de résistance par défaut, avec un format de touche plus long de deux à trois millimètres et une position légèrement plus éloignée d’à peine un ou deux millimètres. Prise à vide, sans être allumée, cette nouvelle position se rapproche un peu de celle de la Manette Xbox Series, sans perdre le côté “palette large” de la DualShock.
Et si nous avons beaucoup aimé trouver des moteurs de vibrations indépendants dans les manettes Xbox One et Series, que ce soit pour les sensations comme pour l’information qu’elles apportent, nous avons simplement adoré découvrir la résistance adaptative des gâchettes de cette DualSense, qui permet de contrôler un seuil à la position et à la résistance variable. Que ce soit pour offrir une inertie, pour obtenir des vibrations variables ou carrément pour réduire la course des gâchettes, cette technologie promet d’ajouter de nombreuses informations, comme de participer plus qu’activement à l’immersion. On imagine déjà le contrôle d’un frein ou d’un accélérateur, de ressentir le ressort d’une gâchette d’arme, la résistance d’une corde d’arc.
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